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http://gorefiesse.over-blog.com/pages/Index_des_VF_empruntees_20102013-8706152.html
N'hésitez pas à me contacter par commentaire, pour toute question Via Ferrata, avec grand plaisir.
Feel free to ask any question about Via Ferrata I've made (in comments). Will be glad to help :)
Après 18 mois d'attente (depuis le retrait d'une partie de l'ancien cable...), la VF de landelies est de nouveau praticable ! (Officiellement ouverte, ça, je ne crois pas, pas encore... car par exemple, le sentier de sortie de la première partie n'est pas fini d'être aménagé, peinture fraîche... ;)
Qu'importe :)
Oups.
Le passage de la cheminée, bien visible. Suivez le... câââble.
A de nombreux endroits, l'ancien et le nouveau câble se cotoyent encore... plus pour très longtemps j'imagine.
Sentier de sortie de la première partie, la peinture fraîche c'est ici (sans rire, ça a été fait hier).
Deuxième partie.
A la sortie finale, 10m da câbles ont été tirés sur la droite (c'est nouveau), de manière à profiter de la vue vers la Grande Dalle.
Et sur la Sambre...
Petit sentier fraîchement creusé dans la pente excessive... Pas désagréable :)
La tyrolienne n'a pas encore été remplacée... par contre la plateforme de lancement a été démolie, pour nous dissuader de l'emprunter sans doute...
Merci le CAB pour ce boulot de fou :::)))))))))))))))
1er septembre 2012, 4° jour et dernier jour en Savoie, pluie pour changer.... On a fait l'intégrale de la VF des Béttières sous la pluie, oui monsieur :) Y compris le monstrueux surplomb final :) Tellement déversant... que la roche y était totalement sèche !
Vue sur un de mes endroits préférés au monde, Rosuel et le sentier vers le Lac de la Plagne...
L'habituel pilier de la 2° partie.
ça glisse tout de même... Bon exercice de concentration... Belle expérience !
Le surplomb final... tout sec :)
Et dans la foulée, on a été faire sur le coup de 19h la VF de la cascade de la Fraîche :)
Et pour conclure cette belle soirée, rien de tel qu'une petite prise de calories à l'Epicea Lodge... avant de prendre the way back home :) (Clairement pas le pire moment du séjour).
Au 3° jour de ce périple alpin fin août 2012, l'affreuse météo dans les Savoie nous pousse pour la 2° journée d'affilée vers les beautés du Val d'Aoste, avec au programme la longue VF de Valgrisenche, petit village perdu dans la vallée du même nom, très proche du barrage de Beauregard, d'une taille respectable.
Prequ'arrivés à destination, alors que nous prenons cet élégant cliché qui falli nous détourner du droit chemin, une gentille petite dame toute prévenante arrêta sa voiture à notre hauteur, pour nous demander dans un français très correct si nous étions perdus ou si nous avions besoin d'aide :) Hum, merci, ça devrait aller :)
Cette VF, d'une longueur sérieuse (4h de progression câblée, suvie de 2h de retour par sentier) est découpée en 4 tronçons enchainés de plus ou moins une heure chacun, intercalés d'échappatoires.
L'accès est aisé, après avoir traversé le village et avant le paravalanche, on prend l'épingle sur la droite. Le parking (Parcheggio) de la VF se trouvent au point le plus haut de la route, tout près d'un batiment abritant une fabrique de fonte.
Quelques marmottes jouent à 50 mètres de nous...
Au moment de nous câbler, nous nous trouvons à quelques mètres du mur de la fabrique, percés de fenêtres, ... à travers d'une des quelles un très joli sourire féminin, aussi inconnu qu'inattendu, nous souhaite un bon courage, à l'aide de généreux signes de la main :)
Il s'agit de ma première VF en Italie. Les VF italiennes, on m'en parle depuis des années, souvent décrites de la sorte : "Les VF en France, on est là pour s'amuser, alors que les VF en Italie, on est là pour passer".
En effet, les VF françaises ont pour but d'être ludiques et variées (Ponts en tout genre, dévers techniques et physiques, etc...) alors que les VF italiennes ont pour vocation de relier 2 points de manière efficace et directe, sans aucun artifice ludique inutile.
En l'occurence ici, on monte de manière très directe et verticale vers le sommet. Elle est suréquipée, je n'ai jamais vu autant de ferailles. La moitié des barreaux est complètement inutile !
(A noter au passage, pour les fous de cordées, que cette VF est dépourvue de queues de cochon).
Elle a l'avantage d'être en parfait état, mais offre le léger inconvévient du choix de supports de câbles... ces 2 petites vis tournées vers le haut (On en voit sur la photo précédente), dans lesquelles les mousquetons viennent sans cesse se coincer !
Rien de bien grave, mais assez agaçant vu la fréquence proposée de mousquetonnage ! Dans les passages verticaux, les sections de câbles sont toujours bien inférieures aux 4m habituels .
La météo est sèche mais couverte, un petit ciel bleu au loin nous donne l'espoir d'un large soleil.
En route dans le premier tronçon, portés que nous sommes par ce joli sourire inattendu :) ( oui bon ça va on a compris ;p ) un autre élément inattendu viendra nous rappeler l'austérité de ces lieux : Le vent.
Un vent de dingue qui balaie sans cesse la paroi, et qui rend notre progression on ne peut plus rigolote :)
Comme dirait mon acolyte Gaet : "J'avais besoin d'une main pour la paroi, et de l'autre pour tenir mes lunettes pour éviter qu'elles ne s'envolent" :)
Un piaf Via Ferrateur, c'est pas courant. Comme vous pouvez le constater, il est noir avec la queue rouge: C'est donc (parait-il) un rougequeue noir (oui, les ornithos aiment bien à l'envers parler)...
Le barrage de Beauregard, qui barre la vallée sur toute sa largeur.
Rassurant : Poids de la neige ou projectile venu s'écraser là ?
Arrivés au terme du premier tronçon, nous faisons un petit pic-nic bien à l'abri du vent, au pied d'impressionantes voies d'escalade surplombantes ! Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre, petits padawans que nous sommes :)
Malgré le froid qui s'intalle durablement, et les gouttes d'eau qui font leur apparition, je ne peux résister à l'envie d'aller jeter un oeil dans le 2° tronçon. Il a un dénivellé identique au 1° (230m), je devrais donc en venir à bout en moins d'une heure.
On remonte d'une centaine de mètres ensemble le sentier de randonnée numéro 17, pour finalement me câbler seul, Gaet en reste là.
En guise d'accueil, toujours ces violentes bourrasques, accompagnées désormais de neige fondante. Très rock'n roll cette progression, belle expérience :)
Ce tronçon est tout aussi suréquipé que le précédent.
Il neige donc... sur les sommets dans mon dos, bien plus haut que moi, ça commence à tenir.
Au loin ça semble se dégager, ça me donne l'espoir d'un accalmie :)
Bref passage étonnant, doté de deux lignes de vie.
Et toujours les flocons de neige fondante.
Je viens à bout de ce deuxième tronçon en 50 minutes... au bout desquelles un généreux soleil m'accueille vers 2.200 mètres d'altitude :)
Ce n'est pas du luxe, le froid est piquant (A vue de nez, il fait 3 ou 4 degrés), et je suis trempé. Mes mitaines se dégorgent généreusement d'eau chaque fois qu'elles sont pressés contre le métal, dans un bruit proche d'un sifflement de serpent. Il est clair qu'il est temps de rebrousser chemin car je ne suis pas équipé pour le froid, ... mais avant j'emprunte par curiosité le sentier qui mène au 3° tronçon.
Il est là-haut quelque part...
Puis demi-tour direction le 2° échappatoire. Ce dernier s'avèra vite être... assez dangereux, c'est le moins que l'on puisse écrire. Car avant de rejoindre le sentier 17 un peu plus bas (Sortie commune avec le premier échappatoire), la descente s'avère glissante, dans une généreuse végétation aussi trempée que moi. Quelques cordes assurent certains passages rocheux... mais l'ensemble est déraisonnablement dangereux. A proscrire par temps humide.
Pas étonnant que ce sentier ait reçu la même cotation que la VF.
A nouveau le barrage.
Descendre...
Avant de quitter le coin, petits détours par le centre du village de Valgrisenche, par le barrage, par le hameau de Surier.... après avoir courageusement évité à nouveau bien des tentations, décidemment !
Dans cette région d'Italie, toutes les façades d'église sont peintes.
Monument des 2 guerres mondiales (dont la 15-18 ! Et oui, elle éclaté ici bien plus tard que chez nous !), rédigé en français.
Tout celà par un temps gla-cial.
Je repartirai vers la France, avec un goût de curiosité inassouvie :) Seule la moitié de la VF a été parcourue, le tronçon sommital culminant à 2.600m. Altitude où la température aurait été négative ce jour. Pas de regret à avoir bien sûr, mais une immense envie d'y revenir un jour... A nouveau, nous repartons avec une VF incomplète dans les jambes et les bras, poussés à la raison par des conditions météo défavorables. C'est la 2° fois d'affilée dans ce périple Alpin, pas de chance.
La sagesse, la prudence et l'humilité restent des qualités primordiales dans cet environnement.
Première activité de ce nouveau périple Alpin en ce 29 aout 2012 : La septuple VF du diable, à Aussois, en Maurienne.
Dans la pratique, il s'agit de réaliser la boucle classique, dans cet ordre : "Descente aux enfers/Montée au purgatoire" (TD), "Traversée des anges" (D), "Montée au ciel" (D), le tout précédé par la prétendue plus difficile du site "Les rois mages" (TD).
Arrivés à Aussois, nous peinons à trouver le "bon" fort pour le départ de la Via, car ce ne sont pas les édifices militaires historiques qui manquent par ici :)
Voici donc le Fort Victor Emmanuel (Il fallait en fait suivre les panneaux "Forts de l'Esseillon"). Il est majestueux, quel décor !
De très jeunes enfants et des adultes s'affairent dans une des VF pour débutants, installée au pied des remparts sur toute leur circonférence.
Le flèchage pédestre efficace a tôt fait de nous mener dans les batteries basses, où se trouve le départ commun des 2 vias TD du site : "Les rois mages", que nous enchaînerons donc avec l'indissociable "Descente aux enfers/Montée au purgatoire".
Ce départ commun commence... à travers une large meurtrière du fort :) Génial :) D'autres VF ont leur retour dans 2 autres meurtrières proches.
Passés à travers la meurtrière, nous parcourons un sentier sur quelques centaines de mètres; Il longe le pied des murs d'enceinte pour assez vite s'en éloigner.
En face de nous, la Redoute Marie-Thérèse.
Un peu plus loin, le sentier se sépare en deux.
Souhaitant emprunter en premier lieu le tronçon supposé le plus dur, nos optons pour les Rois Mages.
Même les panneaux d'usage, sont customisés Dark & Bright side of the Force !!!
Mon acolyte anonyme remet ses hommages légitimes et sincères au chef d'expédition.
Pour les amoureux de passages gazeux, c'est le bonheur. Pour les autres... beaucoup moins :) L'eau est loin :)
Et arrivé au bout de ce pont, cet éperon est particulièrement exposé au gaz, génial :)
C'est du pur plaisir en ce qui me concerne, 'LOVE IT ! Un peu technique mais pas trop, bref idéal après une nuit presque blanche passée dans la voiture :) Elle est de loin la VF la plus physique de ce site.
Elle est aussi assez ludique, via 3 "ateliers" parfaitement intéressants : Un pont népalais tout simple que vous venez de contempler, un pont de singe d'une longueur remarquable (40m) et la plus grande passerelle de France (83m).
En une heure, la VF est "claquée" (Elle est totalement à proscrire aux débutants).
Retour par le sentier vers les sous-bassements du fort, pour revenir à cet endroit où le sentier s'était scindé en deux, pour poursuivre par la double VF "Descente aux enfers/Montée au purgatoire".
Ici on descend dans les profondeurs des Gorges resserrées et profondes (sic) de l'Arc. C'est peu dire que l'endroit est extraordinaire, avec ce beau soleil...
Descente sans histoire et facile, jusqu'à une passerelle tendue à une vingtaine de mètres de la surface de l'eau.
On n'en finit pas de se délecter de ce décor hors-norme. Une des plus belles VF à ma connaissance (J'en suis à ma 14° différente à ce moment-là).
La montée est d'une facilité déconcertante, mais nous sommes bien conscients de la cotation TD de ce parcours, ce qui implique une probable sérieuse empoignade avec le rocher dans la remontée le long de cette cascade au loin, qui fut visible pendant toute la descente.
Sur le panneau est indiqué : 'Lâchers d'eau fréquents, soyez bien attachés" !!!
On aperçoit la passerelle que l'on doit rejoindre.
Toutes les documentations nous l'annoncent très physique, cette remontée... Très objectivement, on ne l'a pas trouvée si compliquée que ça... et remettons donc en cause cette cotation TD, qu'on redescendrait gentiment à un D mieux adapté. Certes la longe courte y est nécessaire, mais certes on peut à peine parler de passage "soutenu". (A déconseiller tout de même aux débutants).
Gaet dans le dévers.
A la sortie, nous tournons le dos à la passerelle qui chapeaute la cascade, au bout de laquelle se trouve le sentier de retour vers Avrieux (A l'usage de ceux qui ont emprunté la VF du "Chemin de la vierge" pour accéder au site des VF du diable).
Vue et endroit sublimes.
Nous parvenons via un sentier en quelques minutes aux abords de la Redoute Marie-Thérèse.
En face, le fort Victor Emmanuel d'où nous sommes partis.
Des groupes de débutants encadrés se préparent à emprunter le 3° tronçon de notre programme, la Traversée des Anges. Nous hâtons le pas pour ne pas nous retrouver derrière eux, et découvrons distraitement ce tronçon côté D.
Curieux emplacement pour fixer le début de la ligne de vie :)
Nous sommes plus focalisés sur les gens empruntant les deux gigantesques tyroliennes tirées au dessus des gorges, par l'accroc-branche local, que par notre progression.
Arrivé à un échappatoire en son milieu, une large pause s'impose, car le temps change, le vent se lève brutalement, le ciel se grise, les hirondelles s'affolent... Pas de doute, l'orage va claquer sous peu.
Nous apercevons depuis plusieurs minutes un groupe dans la Via devant nous, 50m au delà de l'échappatoire, composé d'un adulte et 6 enfants, qui est assez statique.
Quelques autres adultes passent devant nous et hésitent à se lancer dans la fin de cette VF, je préfère patienter pour m'assurer de l'exactitude de mes prévisions (La fin de la Via n'est pas loin, mais j'ai peur d'être un peu bloqué derrière le groupe d'enfants...) ... et de fait, 10 min plus tard, un orage de bonne facture arrose abondement notre terrain de jeu. Pour aujourd'hui, c'est fini... Nous observons en face de nous, sur l'autre versant des gorges, des dizaines de personnes (probablement débutantes) progressant très lentement dans la désormais dégoulinante VF de la "Montée au ciel". Certaines s'en souviendront toute leur vie je pense.
Et l'orage qui continue à tonner....
L'échappatoire nous mène à travers bois jusqu'à un pont pédestre métallique, fixé à plusieurs dizaines de mètres au dessus des eaux de l'Arc (On le voit très bien sur la photo précédente) mais qui est encore malgré tout une centaine de mètres plus bas que le Fort Victor-Emmanuel.
J'aperçois ici le groupe d'enfants, sorti sans mal de la VF.
A l'autre extrémité du pont, se trouve le départ de cette autre VF que nous n'emprunterons finalement donc pas aujourd'hui, celle de "La Montée au ciel". Frustrant.
Pour notre part, c'est retour vers le fort via un sentier escarpé et... détrempé :) Petite visite rapide de celui-ci avant de quitter le site, toujours sous une généreuse pluie, pour découvrir entre autres cette large chapelle relativement bien conservée.
Je quitte cet endroit avec une impression fabuleuse de beauté et d'intérêt, ainsi qu'une pointe de regret de ne pas avoir pu boucler la boucle classique. Qu'importe, son tour viendra bien assez tôt !
10 août. Curieux de découvrir d'autres VF belges que notre habituelle à Landelies, et connaissant déjà la trop facile à Pont-à-Lesse, nous nous attaquons avec Gaet à celle très intéressante des Grands-Malades (sic) à Namur.
On accède à cette VF à travers un court tunnel long d'une dizaine de mètres (Lui-même fermé d'accès à l'aide d'une lourde grille métallique cadenassée. Clés disponibles auprès du secrétariat du CAB... à moins d'un km de là (Members only)).
Au bout du tunnel, les choses sérieuses commencent tout de suite, il y a déjà quelques mètres de vide sous nos pieds :)
Quelques marches métalliques bougent, surtout au début de la première traversée. Plus loin, avant le premier pont, une d'elle tourne sur elle-même. Pas gênant mais surprenant.
Cette VF est magnifique, très bien équipée, mais trop courte et assez facile.
Comme dirait une des secrétaires du CAB, cette VF reprend toutes les difficultés qu'on serait amenés à rencontrer ailleurs. Elle a parfaitement raison. Se succèdent ponts de singe et népalais, brefs dévers...
Une seule l'exception à cette impression de facilité : La descente le long de la corde à noeuds, inédite pour nous et peu aisée (C'est une belle sal*operie oui :)
Comme dirait la même secrétaire "Heu, faut pas tomber là, hein".
Pas faux.
Au premier plan, un xième pont. Au deuxième plan, les 2 cables de la tyrolienne et le pilier final.
La vue sur Namur est sympa, surtout avec ce beau soleil.
La tyrolienne qui nous mène au pilier final et... au rappel de sortie.
Car le seul moyen de sortir de cette Via... est un rappel d'une quinzaine de mètres ! Très très fun :)
Un immense merci à Hubert et Philippe, du CAB, qui nous ont encadrés avec beaucoup de gentillesse et qui nous ont même formés sur le b.a.-ba du placement d'un rappel.
NB : J'y suis retournré quelques jours plus tard, seul, refaire la VF complète, pour au passage installer et utliser mon premier rappel. Plaisir !
En ce tropical après-midi du 23 juillet, me voici à pied d'oeuvre, avec ma petite famille temporairement nombreuse, au bord du Lac des graves, dans le Cantal, à contempler le rocher de l'unique Via du département.
Petite papote avec les types super sympas de l'organisation (Il s'agit d'une Via privée) et examen approfondi du panneau dissertant des qualités des 4 Vias possibles. Etonnement car de toutes mes documentations croisées récemment, il ne devrait y en avoir que 2. Le site semble en pleine expansion, tant mieux :)
Je suis ici pour la TD, représenté en noir, censée se commencer par un vilain dévers de 10 ou 15m.
J'aime beaucoup l'indication "Soyez raisonnables : Diificile veut dire difficile" :)
En tout cas, j'en connais un qui aimerait bien suivre son Papa :)
Et en route... on contourne le lac par la droite, pénétrons dans la forêt, pour nous retrouver assez vite au sein du parc aventure, type Accroc-branche, développé et gèré par la même société que la Via.
3 min de réflexion quant à la marche à suivre pour arriver au pied du rocher (Ce n'est pas forcémment évident dans l'état actuel du fléchage, ce sera ma seule réflexion négative aux gérants) et nous y sommes.
Une rampe facile m'amène en 2 min dans le dévers en question. Un petit panneau rappele à celui qui l'oublierait, l'usage conseillé d'une longe courte (ou d'une dégaine en ce qui me concerne) pour pouvoir se vacher en cas de nécessité.
Du haut de ma confiance, je pensais le franchir d'un coup... mais non, raté, mes biceps de canari ont criés au secours avant la fin du dévers :) Il faut bien reconnaître que cette petite pause forcée et vachée, avec le lac à mes pieds, est absolumment délicieuse et splendide :)
Prendre un dévers en photo, c'est toujours énervant, car ça ne donne jamais rien :)
En haut du dévers, on rejoint pour un temps le parcours facile... pour une balade désespérément trop aisée. Même la Traversé de la mort n'a rien de fatal.
Alors que la passerelle est en vue, avec une dame dessus, un petit rapace me frôle à 2 reprises, à 10-20m près.
Je m'arrête plusieurs minutes dans le seul but d'essayer d'en prendre quelques clichés, je le devine nicher à proximité. Pas de chance, il a plus de patience que moi pour l'immobilité.
(Après de longues papotes à ce sujet, mon ornitho de service j'ai nommé Gauthier, celui-ci pense qu'il s'agissait probablement d'un faucon crécerelle, bien que les élements lui ayant été fournis soient imprécis et insuffisants :)
Sachant ma petite famille montant à ma rencontre via le sentier de sortie, pour m'accueillir au sommet, je me remets en route après avoir observé la dame, en difficulté dans le début du pilier final, après qu'elle ait emprunté la passerelle donc. En quelques mousquetonnages j'arrive à cette dernière, et bavarde quelques minutes avec elle. Elle a fini par faire demi-tour, et a ré-emprunté à nouveau la passerelle pour venir prendre la sortie présente à cet endroit (C'est pratique. Il s'agit aussi du chemin normal pour terminer la Via rouge, voir plan). Elle est parisienne, m'expliqua son embarras pour trouver le début de la Via noire. Elle s'était longuement érronément engagée... à contresens dans le sentier de sortie, c'est à dire le sentier de découverte, visible sur le plan.
La passerelle, et le pilier final.
J'attaque la passerelle, très instable, pas vraiment fun. Le placement des cables rend l'équilibre pour le moins scabreux. Je plains les gens plus grands que moi à cet endroit.
Et j'attaque le pilier final, qui agréable surprise est aussi en dévers. Je prends mon temps... profite de la vue extraordinaire (Nous sommes à 30min de voiture du sommet du Puy-Mary, 1.800m, un des sommets des Monts du Cantal).
J'entends des cris d'enfants, sans doute tout le monde est déjà en haut, je presse le pas... et arrive devant un exercice inédit pour moi : Un pendule :) Chouette :) (NB : Il n'est pas obligatoire, on peut le bypasser).
Le temps de bien lire la petite pancarte m'indiquant l'assurage à adopter (L'harnachement devrais-je dire, assez inédit, voir photo), et je m'élance... avec grand plaisir :) C'est vraiment fun :)
Si je n'imaginais pas ma petite famille à s'impatienter de mon arrivée là haut, j'y aurais bien passé 10 minutes :) Alors que 10 secondes sont suffisantes pour le franchissement.
Le pendule, une fois franchi, et la corde pour l'attraper, à l'opposé de moi.
Quelques instants plus tard, me voici sur la plateforme sommitale... pour constater qu'outre de petites chèvres sauvages, personne n'est encore là :)
La sortie de la VF "rouge".
Et finalement après quelques minutes d'attente, j'ai enfin eu droit à un accueil royal :)
Puis redescente, dernier coup d'oeil au rocher.
Un petit mot sur les personnes qui gèrent et entretiennent cette VF privée (Ainsi que le parc accro-branches qui la jouxte) : Que des types sympas, accueillants, motivés, passionés et avides de remarques positives comme négatives. Je ne regrette pas une seconde les 7 eur que je leur ai laissés pour cette VF.
L'année prochaine, j'enchainerai à la suite de la TD (La noire), la D (La rouge) qui emprunte un parcours en grande partie différent de la noire (Qui est elle désespérément courte, 1h !) quoiqu'en pense mes modestes biceps endoloris par mon enthousiasme. Sans oublier la VF "accompagnée" côtée ED, bien sûr :) Qui se termine comme la majorité de nos VF belges : Par un grand rappel :)
Avons terminé la journée au somemt du Puy-Mary, assez proche. Très belles vues (La première photo de cet article est prise à cet endroit).
Fin d'après-4h ce samedi 7 juillet, sur la route du retour d'un périple Tarin, je propose à Doudou un petit détour par Pralognan, de manière à lui faire découvrir la Via de la cascade de la Fraîche, empruntée à 2 reprises en 2011.
Enjoy the ride, dude :)
Jusque là, il a plutôt l'air content :)
Toujours pas l'air traumatisé :)
Rien de bien neuf dans cette VF, si ce n'est l'idée de ce couple, qu'on observait distraitement au pied de la paroi alors que nous en étions déjà presque définitivement sorti, qui montait bien plus vite que nous et qu'on aperçut à nouveau quelques instants plus tard, alors que depuis la passerelle en bois au-dessus du torrent (hors Via), nous prenions des photos de personnes engagées dans le pont de singe.
Malgré l'impressionante vitesse de progression de ce couple, je m'étonne de les voir emprunter la 1° sortie (Pour rappel, à l'endroit où débute le pont de singe, débute également 2 sorties distinctes).
Loin d'eux la volonté d'en rester là en fait, car ils ont l'idée de génie d'emprunter la première sortie, pour mieux revenir dans la Via par la deuxième toute proche, et terminer la Via par la voie normale.
Le temps de parcours de cette Via étant particulièremet court (45min), cette idée permet de l'allonger à une heure.
Ma curiosité attisée, m'entraina à leur instar, à remonter cette 2° sortie (A cette heure avancée, aucune chance de gêner quelqu'un) qui est en fait un endroit génial, beau, sublime, au plus près de l'eau juste avant qu'elle ne chute de 80m. Splendide ! C'est également là que se trouve... l'endroit le plus dur de la Via, un mousquetonnage pas piqué des vers :) Dans une sortie, la présence d'un passage "dur" tel que celui-ci me fait gentiment ironiquement sourire :)
Puis je pris pour la première fois, la 1° sortie.
Avec le recul, le jour où j'emprunterai à nouveau cette Via, je procèderai de manière inverse au couple que l'on a vu : Emprunter la 2° sortie, pour mieux revenir par la première. Car la première est très courte, dégagée et verticale, ce qui permet de vérifier qu'on ne gêne personne lorsque nous désirons l'emprunter dans un sens non prévu.
Le pont de singe vu du haut de la première sortie.
Me voici dans la "cuvette" où se trouve la 2° sortie. Endroit fabuleux, comme le reste de la VF il faut dire...
Là c'est chaud.
Retour par la 1° sortie.
Le couple en question se permit même de descendre par la tyrolienne privée (ne faisant pas partie de la VF et étant fermée d'accès à cette heure !) présente à quelques mètres de la première sortie.
Très peu pour moi. Elle fut d'ailleurs l'objet d'un accident mortel... le lendemain de notre passage.
Pralognan, see you next time... in 2013 :)